IPECA QUANA

Ça sent vraiment la pourriture, dans cette campagne des élections régionales. Du côté  FN, avec leurs affiches de minarets et de burqua, pour bien monter leur haine des étrangers (arabes pour le moment, ça peut varier selon les époques). Mais de leur part, ce n’est pas étonnant, ces gens-là ne pensent pas,  ils pètent. Du côté de l’UMP, ce n’est pas mieux ni plus étonnant. UMP ne veut-il pas dire Unions des Médiocres Puants ? Par contre, on aurait pu attendre autre chose du PS et de Monsieur Peillon. Aller ressortir les frasques de deux ou trois crétins de droite, vieilles de quarante ans ! On atteint  des sommets de bêtise. Il parait que Peillon était prof ? Beurk. Ce monsieur ne brille pas par sa hauteur de vue ! L’avenir avec des gens comme lui, ou Frêche, cela risque de valoir l’avenir avec Lefebvre, Hortefeux ou Alliot-Marie !

Heureusement, « ils » ne sont pas tous à ce niveau de décrépitude et de décomposition mentale. En cherchant un peu, on devrait en trouver encore quelques-uns à peu près potables. Oui, je sais, faut chercher. Mais on trouve. Après, il faut voir les programmes. Là, ça se complique. Surtout à gauche. Entre les socialistes qui s’allient avec le Modem, les socialistes qui s’allient ave les cocos, les cocos qui ne veulent pas s’allier avec le Ps au premier tour et ceux qui au contraire…etc, le NPA qui de toute façon ne veut pas mettre les mains dans le cambouis, et les écolos technocrates qui ont voté le traité de Lisbonne (tiens, pourquoi je les mets à gauche, eux ? je délire !)… allez vous étonner que les électeurs ne veuillent pas se précipiter vers les urnes. Parce qu’en plus, je ne sais si vous, vous avez lu les propositions concrètes des uns ou des autres, mais moi, non. Quasi introuvables ! Ou en cherchant vraiment ! Comme je ne vote pas sur la tronche ni sur le blablabla, c’est du sport ! à la limite de la varappe.

Bon, d’accord, le vote ne fait pas tout. Parfois même rien. Mais ce n’est pas une raison pour ne pas exercer ce droit. En sachant que quel que soit le résultat, c’est de nous (et de nos manifs) que dépendra la suite !

Alors : Vive la sociale, comme disaient les anciens !