LES REPUGNANTS
Les répugnants
Que leur a-t-on promis ? Le pouvoir ? La célébrité ? Que la soupe serait bonne ? En tout cas, ils et elles y courent ! Voici désormais, sous le règne du tsar Nicolas, le nouveau poulailler des courtisans et courtisanes. Après les barons du gaullisme dont le Prince garde un exemplaire histoire de rire un peu au cours des longues soirées d’hiver, voici venu le temps des lèche-bottes.
Vieux marquis de la f(r)ange malodorante d’une sociale démocratie qui n’a cessé de trahir le peuple dont elle se réclame et jeunes louves prêtes à tous les reniements vont ramper ensemble aux pieds du nouveau roi soleil.
La déléguée du pape, un goupillon en guise de godemiché, va se vautrer dans les mêmes draps que madame Ni-ni, aujourd’hui soumise et contente de l’être ! Morale ? Quelle morale ? Ces gens-là n’en ont plus, s’ils en ont eu jamais. Mais ne craignons rien : ils viendront nous tancer, demain, et n’hésiteront pas à parler moralité et honnêteté.
Ils et elles nous diront : « modernité », elles et eux qui pratiquent la plus vieux métier du monde : la prostitution politique ! Les maquereaux ont de l’avenir.
Et ce n’est pas parce que le premier vizir a une tronche de suppositoire que cela nous guérira de la vérole lepéniste dont ils ont hérité sans sourciller !
Mince consolation : quelques gangsters sont restés sur le bord du chemin. Merci, bordelais et grenoblois, même si trop de leurs semblables sont encore dans les palais.
Parce que, vraiment, ils me dégoûtent !